When the Light Breaks

Un film de Rúnar Rúnarsson
Avec Elín Hall (Una), Mikael Kaaber (Gunni), Katla Njálsdóttir (Klara), Baldur Einarsson (Diddi), Gunnar Hrafn Kristjánsson (Siggi), Ágúst Wigum (Bassi) u.a.
ISL, VO/df, 2025, 82 min, dès 16 ans
Una et Diddi, deux jeunes étudiants islandais en art, sont récemment tombés amoureux. Personne ne doit encore le savoir, surtout pas Klara, l'amie de longue date de Diddi. Un terrible accident change tout. D'un coucher de soleil à l'autre, Una rencontre l'amour, l'amitié, le chagrin et la beauté. Une œuvre intense et viseuellement impressionnante de Rúnar Rúnarsson ("Volcano", "Echo"). Le titre le laisse déjà supposer :When the Light Breaks » traite la lumière avec un soin particulier.Comme l'écrit Rúnarsson lui-même à propos de son film, la lumière d'été islandaise est un symbole de la jeunesse des protagonistes, une promesse de vie et la certitude que le soleil se lèvera à nouveau au matin.« Les légères variations de lumière jouent un rôle aussi important que les reflets savamment mis en scène.Les images doubles et les reflets culminent dans ce qui est peut-être la plus belle scène du film : Una se tient dans le jardin d'une maison et fume, la caméra la montre de dos. Soudain, Klara apparaît derrière la vitre, face à Una, et la regarde. Puis Una se retourne et les deux visages se superposent, celui devant la vitre et celui derrière. Ils se fondent en un seul visage, qui contient des traits des deux, comme dans « Persona » (1966) d'Ingmar Bergman. Klara sourit et Una lui sourit en retour - un tournant dans la relation difficile de ces deux femmes qui étaient autrefois concurrentes et qui font désormais leur deuil ensemble ». (Peter Gutting, film-reviewen.de, 19.5.2024) Le film du réalisateur islandais Runar Rúnarsson (« Volcano », « Sparrows », « Echo ») a été présenté à Cannes en 2024 dans la section Un certain regard.

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