Blue Sun Palace

Dans le quartier chinois, une partie invisible de New York, Blue Sun Palace raconte la vie d’âmes éphémères qui tentent de trouver un  sens à la permanence.
Dans un salon de massage du Queens, à des milliers de kilomètres de chez elles, Amy et Didi naviguent à travers la romance, le bonheur et tentent de faire face aux obligations de leurs familles. Amy, Didi et toutes les femmes qui vivent et travaillent dans le salon de massage ont créé une sororité impénétrable. Jour après jour, leur travail exige un effort physique et une force émotionnelle qui paient leur tribut.
Lorsqu’une tragédie survient le jour de l’an, Amy est forcée de  réfléchir pour la première fois à son propre destin. Pour survivre, Amy  doit quitter la ville et faire passer sa propre volonté au premier plan.
Un film puissant sur la patrie, l’espoir et le destin.

Avant-première le mardi 29 avril à 19h, en collaboration avec la Société Suisse-Chine

« Constance Tsang parvient à gonfler les scènes de toutes les dimensions et textures d’un cinéma hypersensible, réglant leur rythme amorti sur la vitalité de chaque personnage, nous les rendant proches sans trop venir déranger leurs secrets. » – Sandra Onana, Libération

« Dans une sensorialité enveloppante et évanescente, Blue Sun Palace saisit la condition de l’exilé·e et de tous·tes celles et ceux  menacé·es par l’oubli, tout en matérialisant le processus chimique du deuil. Derrière la douceur et la sobriété de son trait, la pudeur et l’épure de son projet, se cache aussi un récit carcéral et sombre sur la domination masculine, sur l’impérialisme américain et sur toutes les formes de colonisation viriles et assassines qui persécutent et disposent du corps des femmes. » – Marilou Duponchel, Les Inrockuptibles